Equateur - Andes - Allée des volcans et Amazonie

Transfert à Otavalo : découverte du célèbre marché où se réunissent les indiens Otavaleños réputés pour leurs costumes traditionnels et la richesse de leur artisanat. Le patrimoine de la ville dépend beaucoup du marché d’Otavalo, qui peut être considéré comme l’un des marchés les plus impressionnants d’Amérique du Sud. Départ pour le lac de cratère Cuicocha : ce lac est formé dans un ancien cratère au pied du volcan Cotacachi. A l’intérieur de la lagune se trouvent deux îlots appelés Teodoro Wolf et Jose Maria Yerovi. Cuicocha est connu également sous le nom de “lac des dieux”  et en la langue quechua comme : “tsui-cocha”. Visite du village de Cotacachi (spécialisé dans le cuir).

Continuation pour la visite du petit village de tisserands de Peguche est aussi le berceau de plusieurs groupes de musique des Andes. Petite randonnée à la cascade du même nom riche en sensations et couleurs ! Démonstration de tissages chez l’habitant. Le but de cette visite de tourisme solidaire est de privilégier l’échange et les rencontres avec les indiennes de la région, puis d’améliorer la qualité de vie des communautés autochtones de Peguche, en particulier celle des familles qui participent en fournissant des prestations aux touristes. Vous aurez la possibilité d’acheter une variété de produits artisanaux faits par les membres de la communauté (tissages, tapis, broderies, sacs, écharpes, etc). Retour pour Quito.

Quito, fondée au XVIe siècle sur les ruines d’une cité inca à 2850 m d’altitude, la capitale de l’Équateur possède toujours, malgré le tremblement de terre de 1917, le centre historique le mieux préservé et le Ecuador moins modifié d’Amérique latine. L’UNESCO a d’ailleurs déclaré Quito Patrimoine de l’Humanité en 1978 pour son architecture coloniale. Quito, tire son nom des Quitus qui habitèrent cette zone bien avant la conquête espagnole. En 533, Sebastián Benalcázar prit pacifiquement possession de la ville indigène, qui avait été successivement aux mains des Shyris et des Incas ; en 1541, il l’éleva au rang de ville espagnole. L’ordre des Franciscains fut le premier à s’établir à Quito. Ses membres commencèrent immédiatement à construire un monastère qui devint un centre d’éducation et d’art, avec ses propres écoles de peinture et de sculpture. Augustins, Dominicains et Jésuites donnèrent ensuite à la ville sa physionomie actuelle en y construisant leurs monastères.

Départ vers l’Amazonie par la « route de la cannelle » en passant par Papallacta, petit village à 60 km de Quito qui se blottit dans un décor grandiose de roches et de cascades, possédant des sources thermales aux vertus curatives d’une grande réputation. Vous pourrez vous submerger graduellement dans les piscines d´eau chaude puis alterner avec les piscines d´eau froide en admirant le sommet enneigé de l’Antisana.

Continuation pour Baeza, une petite bourgade à 1400 m d’altitude. Avant l’arrivée des espagnols, c’était une étape importante pour les indiens de la forêt pour leurs échanges avec les communautés des hauts plateaux.

Reprise de la route jusqu’à Misahualli en Amazonie : port de navigation fluvial situé au confluent des rivières Napo et Misahualli. Arrivée et installation au lodge. Premiers contacts avec la végétation luxuriante de l’Amazonie… Chaleur touffue, pluies, pirogues sur la rivière, arbres étranges…

Remontée vers les Andes jusqu’a Baños en passant par Puyo, vous emprunterez l’ « allée des cascades ». De toutes les routes qui s’enfoncent dans l’univers vert de la jungle équatorienne, celle de Puyo au sud-est de l’Oriente est la plus spectaculaire. Visite en cours de route d un atelier de fabrication d objets en bois de balsa (bois très léger). Visite de la fameuse cascade « Pailón del diablo » l’une des 10 chutes les plus importantes au monde ! Observation de la cascade « Manto de la novia” en à bord d’une nacelle.

Continuation vers Baños: située à 1800 mètres d’altitude, cette petite ville thermale est un savant mélange de cordillère et d’Amazonie ; Baños tire son nom des eaux ferrugineuses froides ou bouillantes qui jaillissent des entrailles du volcan Tungurahua. Cette ville jouit d’un doux climat subtropical, et la riche végétation qui l’entoure est une invitation aux ballades dépaysantes. Tandis qu’une végétation dense grimpe et descend des hautes cimes jusqu’au bord des torrents écumants, des brumes menaçantes planent sur les ravins alentour.

Visite d’une plantation de roses. Les roses équatoriennes sont considérées comme les meilleures du monde, de par leur qualité et leur beauté inégalables. Produites à plus de 2500m d’altitude, les roses tirent une coloration intense des fortes variations de températures entre le jour et la nuit (jusqu’à 4°C la nuit). Des éléments minéraux issus des volcans permettent que ces roses acquièrent la taille exceptionnelle de leurs boutons et la force de leurs tiges. Les coteaux volcaniques offrent en outre une eau très pure et en grande quantité. Plus de 300 variétés de roses sont cultivées en Equateur.

Départ pour la visite d’un marché de la région (Latacunga, Sumbahua, Cajabamba). On y trouve des produits de toutes sortes tels que des objets d’artisanat, des animaux et des produits rustiques destinés à la consommation locale. L’ambiance des marchés justifie vraiment le déplacement ! Selon votre jour d’arrivée cette visite peut avoir lieu le jour 8 ou le jour 9 dans la région de Chimborazo.

Continuation pour une micro-entreprise d’économie solidaire conçue par une communauté sur la route du Chimborazo. Cette communauté s’investi principalement dans le repeuplement des lamas depuis ayant entrepris l’implantation d’une filature de laine, associée à la création d’un site touristique ayant pour but d’améliorer la qualité de vie des membres de la communauté.

Reprise de la panaméricaine et continuation vers Riobamba, ville qui est communément surnommée la “Sultane des Andes”, pour sa situation privilégiée au pied du Chimborazo, la plus grande montagne de l’Equateur (6310 m). Tour panoramique de la ville. Riobamba est la seule ville équatorienne jumelée avec un ville française (Saint Armand-Montrond). La ville aurait été fondée par Diego de Almagro en 1534, mais elle fut détruite en 1797 par un puissant séisme qui la rasa entièrement, et elle fut par la suite reconstruite à environ 25 km à l’est de son emplacement original de Cajabamba.

Visite d’un petit atelier de fabrication des chapeaux de “Panama” ces fameux chapeaux en paille «  toquilla » d’origine équatorienne, issus de Montecristi, petit village de la province de Manabí, sur la côte Pacifique. Actuellement la majeure partie de panamas sont confectionnés dans la région de Cuenca. Le tissage est traditionnellement féminin. Ce savoir-faire se transmet de génération en génération. Tout ce processus est resté entièrement artisanal, la qualité du chapeau panama est restée intacte et inimitable.

Visite de Cuenca : capitale de la province de Azuay et la troisième ville de l’Equateur. Son nom complet est Santa Ana de los Cuatro Ríos de Cuenca en raison de la présence des 4 rivières appelées Tarqui, Yanucay, Tomebamba y Machángara. La ville coloniale de l’intérieur, a été fondée en 1557 selon les directives d’urbanisme rigoureuses établies trente ans auparavant par Charles Quint, roi d’Espagne. Elle suit le plan orthogonal officiel respecté depuis 400 ans. Centre agricole et administratif de la région, la ville est devenue un lieu de brassage pour les populations locales et immigrantes. Le lieu fut peuplé jadis par des indiens de l’Amazonie qui occupaient le village Cañari dès le 6ème siècle, également appelé Guapondeleg, ce sui voulait dire “terre aussi grande que le paradis”.

Le village fut ensuite occupé par les Incas qui lui donnèrent le nom de Tomebamba, avant que les conquistadores espagnols prennent possession des lieux. La cité espagnole fut fondée le 12 avril 1557 par Gil Ramírez Dávalos sous le nom de Santa Ana de los Cuatro Ríos de Cuenca. Ses marchés et son artisanat constituent un témoignage vivant de la riche culture indigène de la région. Les dômes élégants de la cathédrale qui luisent au soleil, les couvents et les musées empreints de sérénité, la rivière romantique de Tomebamba qui traverse la ville flanquée de maisons en surplomb font partie d’une expérience que personne ne devrait manquer.

Visite du musée des Cultures Aborigènes proposant des collections archéologiques et ethnographiques, auxquelles s’ajoutent des œuvres d’art colonial et moderne, des vieilles photographies de Cuenca et une collection de céramiques pré-incas. Ce musée propose également une collection de têtes réduites dites “tzanzas” des indiens Shuar de l’Amazonie. Fin d’après-midi libre pour flâner en liberté.

Départ par la route du soleil à destination de Playas (trajet env. 2 heures), gros port de pêche et station balnéaire très en vogue, où des vieux radeaux en bois de balsa, identiques à ceux de l’époque pré-inca, s’alignent toujours sur la plage. Continuation jusqu’au port d’embarquement de “El Morro”, Bref arrêt à l’église de San Jacinto construite en bois et adobe en 1737.

Puis, embarquement à bord de pirogues à moteur pour une navigation d’environ 1 heure jusqu’à l’île aux oiseaux, en fonction de la marée, dépaysante randonnée dans ce magnifique endroit entouré de mangroves, habitat d’une innombrable quantité d’oiseaux dont les frégates (environ 6000 de juin à septembre), pélicans, cormorans, hérons, garces rose, ibis… auxquels s’ajoutent d’oiseaux migrateurs venant se reposer et s’alimenter durant ses longs voyages entre les deux hémisphères. Durant la navigation vous aurez l’opportunité de voir de près une variété de dauphins de l’espèce tursiops truncatus “naríz de botella” venant se nourrir entre les canaux d’îles de mangroves. Retour à Puerto El Morro, puis par la route jusqu’à Playas.

Retour par la route jusqu’à Guayaquil (trajet env. 2:15 heures), et transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités d’embarquement pour le départ international.

L’ordre de visites peut être modifié suite aux impératifs locaux (tels que rotations aériennes ou autres….). Cependant, l’ensemble des prestations prévues au programme sera assuré.